Se rendre au contenu

Anaëlle LAURENT

 Psychologue clinicienne et psychothérapeute

Thérapeute LI-ICV (Niveau 3) 
Enfants Adolescents Adultes

Bienvenue sur ce site qui vous permettra de découvrir l’approche thérapeutique avec laquelle j’accompagne mes patients !


Prise de rendez-vous en ligne 

https://perfactive.fr/anaelle-laurent/info

Qui suis-je ?


Psychologue diplômée de l’Université Lyon 2 (Master Psychopathologie Clinique Psychanalytique), je suis également thérapeute LI-ICV pour enfant, adolescent et adulte (Niveau 3).

Après diverses expériences institutionnelles dans l’accompagnement des familles en protection de l’enfance, j’exerce aujourd’hui uniquement en libéral. 

Je reçois des patients au cabinet à Belley ou en téléconsultation, j’anime des formations ainsi que des groupes d’analyse de la pratique et suis conventionnée par la Ligue contre le cancer pour l’accompagnement des malades et de leurs proches. 

Informations pratiques


Le cabinet est situé au 122 rue Juvanon du Vachat 01300 BELLEY

65€ par consultation de 45mn (au cabinet ou en visio)

Non conventionnée par la Sécurité Sociale, possible remboursement par votre mutuelle selon ses dispositions

Prise de rendez-vous en ligne : https://perfactive.fr/anaelle-laurent/info

Je reste joignable au 06 63 60 84 35 ou par mail anaelle.laurent@hotmail.fr

Une adresse doit être spécifiée pour qu'une carte soit intégrée

La démarche de soin


Si vous lisez ces lignes, vous recherchez probablement de l’aide psychologique, et c’est déjà une partie importante de la démarche de soin. 

La souffrance psychologique est souvent comme un éléphant dans le salon : il est encombrant, il prend de la place mais on fait en sorte de ne pas le réveiller pour ne pas prendre de risque. On le contourne, on l’ignore pour continuer à vivre notre vie comme s’il n’existait pas, mais cela a souvent ses limites et nécessite des adaptations coûteuses. 

La psychothérapie c’est se tourner vers l’éléphant pour le regarder, accepter petit à petit qu’il se soit installé là, et travailler avec lui pour qu’il prenne progressivement un peu moins de place dans la pièce, qu’on puisse enfin circuler plus librement.

Les événements de vie indigestes


Traverser une expérience douloureuse nous conduit à mettre en place des stratégies pour continuer notre vie du mieux possible. Parfois, ces mécanismes de protection deviennent omniprésents ou rigides, c'est là que ça devient problématique ! 

Il y a psychotraumatisme lorsque les événements dépassent nos capacités à les digérer, soit parce qu’ils sont trop forts (accident, agression…), soit parce qu’ils se cumulent (maltraitances, négligences...). Dans ce cas, même si l'événement est fini, notre système ne parvient pas à l'intégrer et notre corps continue à réagir comme s'il se produisait encore.

Même sans avoir vécu un événement spectaculaire, nous pouvons donc présenter des symptômes post-traumatiques, notamment lorsque nous avons vécu des insécurités dans nos premières années de vie. En effet, lorsque les adultes ne sont pas suffisamment disponibles pour capter et répondre de manière ajustée aux besoins émotionnels du jeune enfant, cela peut structurer un attachement insécure qui aura des conséquences tout au long de sa vie. 

Imaginons l’enfant comme une radio qui cherche à se synchroniser à l'antenne de ses parents pour trouver la bonne fréquence : si le parent est disponible et cohérent, les ondes s’alignent. Sinon, l’enfant se débrouille comme il peut pour organiser ses ondes (par exemple en se suradaptant ou en se coupant de lui-même).

Le socle d'attachement


La qualité des premiers liens aux adultes impacte durablement le fonctionnement psychologique : elle détermine grandement notre estime de nous-même, nos capacités à gérer nos émotions, notre vision du monde (plutôt sûr ou plutôt dangereux) et la confiance que nous accordons aux autres (notamment pour être présent lorsqu’on a besoin de soutien). 

L’attachement est donc comme une boussole qui nous oriente dans notre vie et surtout dans nos relations, mais aussi comme les fondations de notre maison intérieure (si elles sont fragiles, ce qui sera construit ensuite sera plus instable). 

Mais rassurez-vous, ce socle d'attachement est modulable et peut évoluer tout au long de la vie grâce aux rencontres ultérieures et à la psychothérapie !

Les motifs de consultation

Tous les symptômes peuvent être envisagés comme des moyens de se protéger d'une menace que notre corps croit percevoir (souvent parce qu'il n'a pas suffisamment bien digéré certains moments de vie, dont on ne se souvient parfois pas du tout). 

Même si on sait « intellectuellement » qu’ils sont terminés, ces événements traumatiques ne font pas partie du passé sur le plan émotionnel, notre corps maintient des stratégies de défense automatiques, que nous ne parvenons pas à enrayer.

En thérapie, l’objectif est donc de relancer la digestion de ces événements, de faire sentir à notre corps que c’est terminé, que notre cerveau peut les archiver et remplacer les stratégies de protection du passé par d’autres mécanismes plus adaptés à notre vie présente. 

En effet, rien n’est figé, même lorsque les souffrances sont anciennes, extrêmes ou multiples, le cerveau est capable de réorganisations durables.

Pensez à une alarme incendie : s’il y a le feu, son rôle est de sonner pour nous prévenir du danger et nous aider à nous protéger. Mais si l'alarme beugue, elle peut nous alerter de manière inadaptée : alors que l'incendie est éteint ou que l'on souffle simplement un peu de buée ! Même s'il n'y a pas de danger réel et qu'on le sait, notre corps est programmé pour réagir automatiquement à chaque signal de l'alarme. En compagnie d'un technicien spécialisé, il faut donc réparer le boîtier pour être plus tranquille !

 

La thérapie par Intégration du Cycle de la Vie


L’Intégration du Cycle de la Vie (LI-ICV) est une approche psychocorporelle qui se centre sur la prise en compte (et le soin) des psychotraumatismes, y compris ceux issus des blessures d’attachement. Elle ne nécessite pas de se replonger dans les événements douloureux et est particulièrement indiquée si vous vous sentez entravé(e) par votre passé, si vous souhaitez effectuer un travail de fond sur votre histoire ou si vous présentez des symptômes comme ceux cités précédemment.

Objectifs 


Nous cherchons à passer de « je sais » que c’est fini à « je sens » que c’est passé et que j’ai continué à vivre. Ils nous faut donc nous décaler de notre cerveau intellectuel (raisonnement, logique, pensées) pour connecter petit à petit avec nos ressentis, provenant du corps.

La thérapie ICV, pour un traumatisme précis ou une réparation plus globale, vise à réduire l'impact négatif des événements passés en diminuant leur charge émotionnelle.

Cela permet d'améliorer le sentiment de sécurité dans le présent (l'alarme incendie cesse de sonner à tout bout de champ) et donc la capacité à considérer le présent à sa juste valeur et de s'y adapter avec souplesse

L'estime de soi, la régulation des émotions, la capacité à s'affirmer sont par exemple renforcées. Au delà de l'apaisement de leurs symptômes, les patients décrivent des transformations profondes et douces à la fois.

Approche 


Après avoir établi ensemble une liste de souvenirs chronologiques de votre vie, il s’agit simplement de vous la lire de manière répétée. Pas de panique si vos souvenirs sont flous ou que vous en avez peu, le corps n'oublie pas et l’ICV vous permettra sans doute d’y voir plus clair. 

Ces lectures vous permettent de retraverser votre parcours et de remettre du mouvement dans votre récit de vie. Il s'agit aussi de relier vos souvenirs les uns aux autres afin que ceux restés bloqués s'intègrent progressivement à votre histoire et que les pensées et émotions se reconnectent petit à petit.

A votre rythme, les lignes du temps feront par ailleurs émerger des éléments qui orienteront notre travail.

Finalement, il s’agit en ICV de ranger progressivement à leur place les choses laissées en désordre par une tornade dont les conséquences et la désorganisation sont toujours visibles.

Pour aller plus loin, je vous invite à consulter le site internet de l’Association LI France, onglet "Thérapie LI-ICV"

Relation


Pour que ce travail thérapeutique soit le plus bénéfique possible pour vous, il est essentiel que vous vous sentiez en confiance avec la personne qui vous accompagne. Je vous accueille avec bienveillance dans ce que vous êtes et avec votre fonctionnement.

Je n’ai aucune attente vis-à-vis de vous, la thérapie avance à votre rythme, en fonction de vos besoins mais aussi des résistances de vos mécanismes de protection (s’ils sont là, c’est qu’ils vous sont utiles et sans doute que c’était le mieux à faire à un moment donné !). Ils seront toujours respectés et les protocoles ICV nous permettront de les assouplir progressivement. 

Mon objectif est toujours d’ajuster mon travail à ce qu’il se passe pour vous et de soutenir votre autonomie. Je m'attelle à devenir une base de sécurité pour vous, nécessaire à la réparation de vos expériences difficiles.  

Selon votre problématique, votre contexte de vie actuel et vos objectifs, la thérapie ICV peut être assez courte ou s’inscrire sur le long terme. En effet, il est différent de consulter pour un traumatisme unique et récent ou d’être accompagné dans la réparation de blessures d’attachement. Dans ce dernier cas, il faut prendre le temps de réaligner votre boussole, de restructurer vos fondations. 

Accompagnement des enfants et adolescents


La prise en charge des enfants et des adolescents en ICV présente quelques spécificités auxquelles il est nécessaire de s'adapter. 

Pour les enfants, il est souvent difficile de verbaliser leur souffrance et ils ont besoin de jouer ainsi que de bouger. Après avoir mis l'accent sur les capacités de réassurance de leur environnement, nous optons pour une approche ludique de la thérapie ICV.

A l’adolescence, le jeune travaille à s’éloigner de ses parents pour développer ses propres relations hors de la famille. A ce moment de fragilité ou des blessures anciennes peuvent refaire surface, je veille à respecter le rythme de chaque adolescent (parler ou non, se sécuriser au travers des parents ou s'en détacher…).

Les adultes de référence pour le mineur (généralement ses parents) ont une place très importante dans la thérapie ICV. Je commence par les recevoir sans leur enfant (sauf lorsque l’adolescent est demandeur lui-même de la psychothérapie) afin d’échanger sur les difficultés rencontrées, de vous expliquer à quel point vous allez être une ressource dans sa psychothérapie et de vous présenter l'ICV. 

Parfois, ce premier travail entre adultes suffit à résoudre les symptômes de l’enfant car vous avez de meilleures capacités à l’accompagner dans ses événements de vie, et parfois nous poursuivons avec des séances pour votre enfant, souvent en votre présence.